samedi 23 novembre 2013

Caméra Citoyenne: « Adieu la vie, adieu l’amour. Fusillés pour l’exemple »

- Le 3 décembre 1914 à Vingré, Aisne : pour avoir abandonné pendant une heure 100 mètres face à une attaque allemande, 24 soldats passent en conseil de guerre. Six sont fusillés: le caporal LE FLOCH, les soldats BLANCHARD, DURANTET, GAY, PETELET et PINAULT.
- Le 7 septembre 1916 à Verderonne, Oise : pour être allés se baigner dans le canal de la Somme, alors que le front est calme, 23 soldats passent en conseil de guerre, 3 sont condamnés à mort et fusillés, dont les soldats Jean Michel SURAUD et Sylvestre MARCHETTI.
- Juin 1917 : le caporal Gaston LEFEVRE de Morfontaine, Meurthe et Moselle est condamné à mort et fusillé pour sa participation aux mutineries de 1917. Il s’était engagé volontaire à 17 ans en falsifiant ses papiers, pour venger son père, fusillé par l’armée allemande lors de l’occupation de son village, au début de la guerre.
De 1914 à 1918, 2500 soldats sont condamnés à mort, 620 sont fusillés, après des procès sommaires, dans lesquels les garanties de la défense sont réduites à rien. La majorité d’entre eux est condamnée en 1914 et 1915, car le gouvernement s’est dessaisi du droit de grâce présidentiel et a rendu tout recours impossible.
Les exécutions ont lieu selon un cérémonial devant les troupes rassemblées: il s’agit de terroriser les hommes pour qu’ils obéissent aux ordres. Certains des fusillés ont été réhabilités entre les deux guerres par des procès en révision.
Aujourd’hui, alors que s’annoncent les cérémonies du centenaire, les fusillés pour l’exemple doivent tous être réhabilités !

jeudi 31 octobre 2013

Des films, des auteurs, 6ème édition


L'association SAFIRE et le Collectif Citoyen de Guebwiller présentent

« DES FILMS, DES AUTEURS »
Sixième Edition
 
Trois jours de rencontres et d'échanges autour de films produits et/ou créés dans le Grand Est français en présence de leurs auteurs.

Vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 Novembre 2013,
au cinéma le Florival à Guebwiller.
L'entrée est libre.


Quel cinéma dans ma région ?

Comme chaque année, le Collectif citoyen de Guebwiller et la Safire, association de réalisateurs professionnels en région Est, vous font découvrir la production cinématographique de la région Alsace à l’occasion de leur festival « Des films, des auteurs », au cinéma Le Florival de Guebwiller. 
Durant un week-end entier, les réalisateurs de fictions et de documentaires viennent à votre rencontre pour montrer leur production et débattre avec vous.
Dans la programmation de cette année, soulignons la présence de La fin du silence, un film de Roland Edzard, sélectionné au Festival de Cannes dans la catégorie « Un certain regard ». 
Ou le documentaire de Franck Vialle, And I ride, an I ride, sur les pas du chanteur et intense musicien Rodolphe Burger, de Sainte-Marie-aux-Mines à Paris, en passant par l’île de Batz.
Comme tous les autres réalisateurs, Roland Edzard et Franck Vialle seront présents pour répondre à vos questions. 
Des belles émotions et de grandes rencontres en perspective!
 Renseignements : 
Véronique Berkani (Collectif citoyen) : vberkani@orange.fr / 06 29 38 13 05
Didier Asson (Safire) : asson-didier@club-internet.fr / 06 87 56 00 59
Les Films et les Thématiques
 
Vendredi au cinéma le Florival

Thématique :
Bruits et Forêt
Le son est communément appelé le « parent pauvre » de l’audiovisuel. Souvent sous financé, et dénigré au point d’être la dernière étape de la post-production au cinéma, l’univers sonore est encore aujourd’hui encensé dans les mots et mal traité dans les faits.
Cette première soirée, ainsi que toute l’édition de cette année, va tenter de donner la parole au son. Le son de la forêt, dans les corps, les voix, et les silences. Au travers d’une fiction, premier long-métrage à être diffusé dans le cadre de des Films, des Auteurs, et à travers une bande sonore, premier travail sonore à être diffusé dans le cadre de des Films, des Auteurs, aussi !


Bersekir  è      vendredi 20 h
Un son de Marion Cros et Marine Angé
2013 / version de 30’
La chasse existe depuis toujours. A partir du Néolithique, elle devient une pratique destinée à maintenir un contact avec la nature et à réguler la faune sauvage. L’homme chasseur garde symboliquement sa place de grand prédateur dans la chaîne alimentaire.
Dans le projet Bersekir, il est question d’un «nuisible» : Gilles Garnier, qui fut jugé et brûlé à Dole en 1573, pour des pratiques de sorcellerie, et notamment pour s’être transformé à maintes reprise en loup-garou et avoir dévoré des enfants.
Ces faits particuliers questionnent en creux une réalité très actuelle, celle de la suspicion, de la marginalité, de la désignation de boucs émissaires…

La fin du silence  è      vendredi 21h30
Une fiction de Roland Edzard
production Unlimited, distribution Equation
2011 / 75’
Une dispute éclate dans une maison isolée dans les Vosges. Jean, le fils cadet de la famille, est jeté dehors. Il rejoint des chasseurs pour une battue et apprend à tuer. La nuit suivante, la voiture de sa mère est incendiée. On l'accuse. Jean disparaît alors dans la forêt...
 
Samedi au cinéma le Florival
 
Thématique :
 Identité / Identifiant
 
 Qu’est-ce qui détermine ce que l’on est ? Des gênes, des actions, un cadre où un développement de soi est possible... Les deux documentaires de ce soir posent chacun à leur manière cette question en biais.
Comment la danse orientale serait un outil vers une affirmation de soi ? Ou plutôt vers une découverte de soi ? Pourquoi un lieu de culte digne transforme l’image que l’on veut montrer de son groupe ? En quoi un lieu serait un meilleur identifiant pour la foi, que la foi elle-même ?
 
Mesdames rêvent  è      samedi 20h
Un documentaire de Damien Fritsch
coproduction par Dora Films / France 3 Alsace
2001 / 26’
Reconnue aujourd’hui au même titre que les autres danses, la danse orientale, ou danse du ventre, s’est propagée au-delà de l’Orient et a gagné l’Europe. Mais que représente cette danse pratiquée par des Européennes ?
Par quel mystère l’ondulation des corps et des voiles légers attirent et font rêver les femmes? Entre connivence et rires, couleurs chatoyantes et musiques envoûtantes, elles expriment leur féminité, se séduisent pour mieux s’affirmer…
 
Enfin, la grande mosquée è      samedi 21h
Un documentaire d’Afsaneh Cherhegoshah
production par Seppia
co-produit par Alsace 20
2013 / 52’
Depuis 20 ans, les musulmans de la ville de Strasbourg se mobilisent pour avoir enfin un lieu de culte respectueux et digne pour pratiquer leur religion.
Athis, Habiba, Abderrahim, Houssem, Bocar et beaucoup d'autres fidèles, des femmes et des hommes d'horizons différents, racontent l'histoire de la grande mosquée et, parfois, comment celle-ci a pu changer leur vie.
L'espoir exprimé par les fidèles ne dissimule pas les limites d'une intégration par la reconnaissance de leur foi, ni les peurs et les méfiances que celle-ci peut engendrer dans la société française.
 
Dimanche au cinéma le Florival
 
Thématique :
 Film de musique/Musique de film

Rare sont les films qui ont pris la musique, non comme un accompagnement, un nappage, mais comme un moteur de récit, de mise en scène, de musique visuel.
Le long-métrage documentaire de cette après-midi est une expérimentation autour, avec, au travers de Rodolphe Burger. Ni une autobiographie, ni une captation de concerts et d’enregistrements, mais tout ça à a la fois, le film pause sans arrêt la question de la musique non pas comme une phénomène culturel, mais comme un mode de vie qui compose littéralement la vie de ceux qui la compose. Et de ceux qui tente de rendre par l’image ce mouvement si particulier de l’air.

And i ride, and i ride    è      dimanche 14h
Un documentaire de Franck Vialle et Emmanuel Abela
produit par le Deuxième souffle, Atopic productions, Aurora Films
2008 / 107’

D’une envie chevillée au corps, Rodolphe Burger, leader de Kat Onoma jusqu’en 2004, a toujours initié des rencontres plutôt paradoxales, souvent déterminantes. Transfigurant le rock, il a poursuivi un cheminement, mêlant son histoire intime à une certaine histoire de la musique, une histoire de gens à une histoire de lieux. Et en s’avançant vers une destination qu’il ne souhaitait pas forcément connaître. Tout au plus sait-il quelles sont ses terres d’attache : Sainte-Marie-aux-Mines, Paris, l’Île de Batz. Tout au plus connaît-il l’identité de ceux qui marchent à ses côtés, et dont certains noms nous sont plus familiers que d’autres : Rachid Taha, Olivier Cadiot, Jacques Higelin, Joël Theux, Freddy Koella, Pierre Alferi... Tout au plus sait-il qu’il y a une provenance à tout cela, que son parcours l’a conduit de la philosophie à la musique, tout en maintenant cette affection commune pour les mots et les sons. Tout au plus se doute-t-il que l’artiste a aujourd’hui des réseaux qu’il active, et une géographie musicale, tant mentale que physique.
 Ce film s’inscrit dans ce cheminement, où l’âge n’est pas encore à se retourner, où la frontière du passé n’a pas été traversée. Affranchi de la nécessité du portrait au sens de l’hagiographie généralement complaisante, il suit l'artiste sur un an et met en scène une forme de recherche musicale in situ. Par le cinéma, se matérialise quelque chose en lien avec l’envie et l’en-vie, un film où l’art et la vie se côtoient, bon gré, mal gré, conscients d’être indispensables l’un à l’autre.
 
 

dimanche 17 mars 2013

Caméra Citoyenne: L'action non-violente, un outil pour les luttes sociales

Le groupe local EELV, le café repaire de Guebwiller et le Collectif citoyen de Guebwiller organisent une soirée « caméra citoyenne » sur le thème
« L'action non-violente, un outil pour les luttes sociales »

Vendredi 22 mars
à 20h00
à l’Hôtel de l’Ange
à GUEBWILLER.

Le MAN Centre Alsace (Mouvement pour une alternative non violente) vous propose de découvrir et de débattre autour de l’action non-violente et de sa place dans les conflits contemporains à partir de deux courts documents extraits d'un film de 2001 « A force more powerful », le premier sur le parcours de Gandhi, fondateur de la non-violence et le second sur la lutte des étudiants de Nashville (Tennessee) en 1959 et 1960 contre la discrimination des noirs.

Pour en discuter, après la projection, Hans SCHWAB et d'autres militants du MAN Centre Alsace seront présents ce vendredi soir à l’Hôtel de l’Ange.

ON NOUS MÈNE EN VÉLO ?

ON NOUS MÈNE EN VÉLO ?

Le mercredi 20 mars, premier jour de printemps, le Collectif Citoyen de Guebwiller sera une fois de plus présent devant le collège pour constater que rien n'a changé pour les accès sécurisés vélo et piéton.

Nos actions passées sont restées sans effet:
-une pétition signée par 332 personnes, adressée en octobre 2009 à Daniel Weber, conseiller général.
-l'opération piste cyclable fictive du 21avril 2010.
-la manifestation à vélo du 11 septembre 2010 et son piquenique devant le collège.
- la vélorution du 13 octobre 2012.

Nous avons rencontré les élus (maire, conseiller général), et cela ne débouche sur rien. Le tracé de la future trame verte ne permet pas de rejoindre le collège.

Pourtant, Bernard NOTTER, président de la Commission Voirie, Infrastructures et Transports du Conseil Général, déclarait dans la revue "Haut-Rhin Magazine" de novembre 2010 que "tous les jeunes haut-rhinois résidant à moins de 3 km de leur collège peuvent s'y rendre à vélo sur des itinéraires spécialement aménagés exceptés ceux des deux collèges inaugurés cette année pour lesquels la question est à l'étude avec les communes concernées. A terme, il ne restera qu'une exception à cette règle ... à Ribeauvillé en raison d'une déclivité ...".

Rien ne bouge alors que le vélo est un enjeu d'avenir: 14% des déplacements se font à vélo à Strasbourg, 27% à Karlsruhe, 32% à Copenhague!

ET GUEBWILLER ?
AGISSONS POUR QUE CELA CHANGE !
Mercredi 20 mars
à partir de 7h30
devant le collège de BUHL